Tendance Une offre pléthorique

Les années passent et se ressemblent dans cette catégorie de tracteurs, avec peu d’innovations mais une offre pléthorique d’une soixantaine de séries. Et pour cause, dans cette plage de puissance de 50 à 120 ch se côtoient aussi bien des versions élargies des tracteurs spécialisés de type vigne et vergers que des modèles compacts déclinés à partir de solutions plus puissantes.

Toujours plus de low-cost

C’est aussi dans cette catégorie que viennent s’incruster les solutions low-cost de marques exotiques venues d’Asie ou d’Europe orientale. Chaque salon international est l’occasion de découvrir une nouvelle marque, qui promet de conquérir le marché avec un prix défiant toute concurrence.

L’appétit de ces tractoristes, très prisés dans leur pays d’origine, se heurte généralement à la réalité du marché français : sans réseau de distribution, point de salut ! Les tentatives de vendre en direct, notamment par internet, s’avèrent décevantes. L’exemple le plus récent est celui des tracteurs Belarus, qui peinent à conquérir les agriculteurs français. Les seuls qui tirent leur épingle du jeu sont les constructeurs dits classiques, qui ont ajouté à leur catalogue des gammes fabriquées en Asie ou dans des pays à faible coût de main-d’œuvre. Ces engins d’entrée de gamme n’ont certes pas la technologie des autres modèles de la marque, mais ils bénéficient du même service après-vente.

En perte de vitesse

Avec une puissance moyenne de 140 ch en 2018, le tracteur type vendu en France appartient à la catégorie supérieure. Celle des petits tracteurs est en perte de vitesse constante depuis quinze ans, même si elle a toujours son public d’éleveurs et de maraîchers, à la recherche d’une solution ne faisant pas flamber les charges de mécanisation. La conséquence de ce désamour, c’est la difficulté croissante à trouver des outils adaptés à des puissances inférieures à 100 ch.

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